Deuxième partie : L’espoir de lendemains enchanteurs.
l. Description de la statue.
• Le poète présente la statue sous de belles couleurs, signe de joie et, de la paix retrouvée dans u un monde délivré ».
Exemple : La caractérisation adjectivale et nominale dans les expressions « Elle est belle ». « statue vivante de l’amour » permet au poète de manifester son admiration de la statue dont la beauté éclaire/éblouit la ville de Paris.
• Cette admiration est renforcée par la reprise anaphorique de l’interjection « Ô » (2 occ), insistance sur l’émerveillement et l’admiration du poète face aux nouvelles couleurs que prend la ville de Paris qui voit venir la fin de la guerre.
• De même les expressions métaphoriques « neige de midi, flammes du sommeil, visage d’ange » symbolisent la beauté de la statue qui, au demeurant, inspire l’amour dans un contexte de haine.
• Le poète, à travers la statue, présente la femme comme une actrice pacifique de la guerre dans la mesure où par sa beauté, elle inspire la paix et la quiétude.
Exemple : Utilisation du champ lexical de la beauté « belle, l’amour, soleil, flammes du sommeil, un visage d’ange » pour montrer comment la beauté de la femme se mue en arme de pacification, d’adoucissement des mœurs.
2. L’image de la femme, signe d’espoir.
• Le poète nous montre le visage persuasif de la femme qui, par cet atout, peut aider à mettre fin a la guerre.
Elle est le symbole de la paix, de l’adoucissement des mœurs.
Exemples : Les métaphores « soleil sur tous les ventres », « flammes du sommeil sur un visage d’ange », permettent de symboliser la lumière et la paix qu’incarne la femme.
• La métaphore hyperbolisante «Ô flammes du sommeil sur un visage d‘ange/ Et sur toutes les nuits et sur tous les visages » marque la grande ampleur du rôle pacificateur de la femme.
• La femme est finalement présentée par le poète comme l’être qui par sa seule présence apporte la paix, d’où la nécessite’ pour l’homme de l’avoir à ses côtés. Elle représente l’espoir de la fin de la guerre.
Exemple : Emploi du champ lexical de l’espoir « silence éclatant de ses rêves, caresse l’horizon, ses rêves, les mains de désir, enivrent le monde délivré »
• L‘emploi du vocable « Silence », exprime l’ordre mais aussi l’invocation de la paix ; c’est la marque du désir de paix qui anime la femme. L’espoir de paix en pleine guerre vient donc de la femme : Paris est certes la capitale de la guerre et donc de la douleur, mais grâce à la femme. Paris est aussi la capitale de l’espoir pour un monde meilleur.

Intérêts du texte :
• Intérêt stylistique : Richesse des procédés d’écriture (métaphores, Caractérisation, champs lexicaux, interjection, etc.).
Intérêt psychologique
• Le passage d’un moment assombri par la guerre à l’espoir d’un avenir meilleur.
Intérêt social ou humain
Évocation de la guerre, fléau social.