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Corrigé Sujet de type 2 de littérature au baccalauréat A et ABI 2020

Corrigé Sujet de type 2 de littérature au baccalauréat A et ABI 2020

Corrigé épreuve de littérature au baccalauréat A et ABI 2020


Sujet de type 2 : Commentaire composé
Situation du texte : Ce texte est un poème extrait du recueil Capitale de la douleur de Paul Éluard édité pour la première fois en 1926. Tiré de la 4ème séquence intitulée « Nouveaux poèmes », il fait partie des poèmes dans lesquels le poète, malgré les déboires de la vie, nourrit l’espoir d’un avenir meilleur.
Idée générale : Le texte évoque les affres de la guerre sur la ville de Paris.
Plan possible : Deux centres d’intérêt peuvent être envisagés :
• La dénonciation des affres de la guerre ;
• L’espoir des lendemains meilleurs.

Première partie : La dénonciation des affres de la guerre.
I. Le visage monstrueux des hommes pendant la guerre.
• Le poète présente les acteurs de la guerre comme des monstres des êtres inhumains.
Exemple : Emploi de la caractérisation nominale « Les bêtes », « Les oiseaux » pour désigner les acteurs de la guerre qu’il assimile à des animaux. On y voit des êtres instinctifs, sans état d’âme et qui font des victimes.
• Le poète décrit les actions meurtrières, incendiaires menées par ces hommes.
Exemple : -Emploi des verbes d’action « descendent », « secouent » pour montrer la brutalité des actions des guerriers ;
• Utilisation du présent de l’indicatif à valeur descriptive « descendent », « secouent » pour décrire les atrocités commises par les acteurs de la guerre.
2. Les conséquences de la guerre.
• Le poète montre l’action négative de ceux qui font la guerre.
Exemple : Emploi de la caractérisation péjorative par les propositions subordonnées relatives « …qui descendent des faubourgs en feu ». « …qui secouent leurs plumes meurtrières ». Décrivant ainsi le mauvais jeu des acteurs de la guerre, le poète exprime aussi bien la brutalité de cette guerre que le caractère cruel de ses acteurs.
• Le poète décrit les effets néfastes de cette guerre sur Paris et les êtres humains.
Exemple : Emploi de la caractérisation nominale a des faubourgs en feu » et de la caractérisation adjectivale « leurs plumes meurtrières » ;
• Utilisation du champ lexical de la destruction « faubourgs en feu, plumes meurtrières, secouent, les nuages tout nus, les terribles ciels jaunes n pour montrer que la guerre a des effets destructeurs sur la ville et sur les hommes.
Transition : La description des méfaits de la guerre par le poète met en exergue la critique de cette tare humaine mis, à travers l’image de la statue, le poète, loin de désespérer. y voit plutôt les signes d’un espoir de lendemains meilleurs.

Deuxième partie : L’espoir de lendemains enchanteurs.
l. Description de la statue.
• Le poète présente la statue sous de belles couleurs, signe de joie et, de la paix retrouvée dans u un monde délivré ».
Exemple : La caractérisation adjectivale et nominale dans les expressions « Elle est belle ». « statue vivante de l’amour » permet au poète de manifester son admiration de la statue dont la beauté éclaire/éblouit la ville de Paris.
• Cette admiration est renforcée par la reprise anaphorique de l’interjection « Ô » (2 occ), insistance sur l’émerveillement et l’admiration du poète face aux nouvelles couleurs que prend la ville de Paris qui voit venir la fin de la guerre.
• De même les expressions métaphoriques « neige de midi, flammes du sommeil, visage d’ange » symbolisent la beauté de la statue qui, au demeurant, inspire l’amour dans un contexte de haine.
• Le poète, à travers la statue, présente la femme comme une actrice pacifique de la guerre dans la mesure où par sa beauté, elle inspire la paix et la quiétude.
Exemple : Utilisation du champ lexical de la beauté « belle, l’amour, soleil, flammes du sommeil, un visage d’ange » pour montrer comment la beauté de la femme se mue en arme de pacification, d’adoucissement des mœurs.
2. L’image de la femme, signe d’espoir.
• Le poète nous montre le visage persuasif de la femme qui, par cet atout, peut aider à mettre fin a la guerre.
Elle est le symbole de la paix, de l’adoucissement des mœurs.
Exemples : Les métaphores « soleil sur tous les ventres », « flammes du sommeil sur un visage d’ange », permettent de symboliser la lumière et la paix qu’incarne la femme.
• La métaphore hyperbolisante «Ô flammes du sommeil sur un visage d‘ange/ Et sur toutes les nuits et sur tous les visages » marque la grande ampleur du rôle pacificateur de la femme.
• La femme est finalement présentée par le poète comme l’être qui par sa seule présence apporte la paix, d’où la nécessite’ pour l’homme de l’avoir à ses côtés. Elle représente l’espoir de la fin de la guerre.
Exemple : Emploi du champ lexical de l’espoir « silence éclatant de ses rêves, caresse l’horizon, ses rêves, les mains de désir, enivrent le monde délivré »
• L‘emploi du vocable « Silence », exprime l’ordre mais aussi l’invocation de la paix ; c’est la marque du désir de paix qui anime la femme. L’espoir de paix en pleine guerre vient donc de la femme : Paris est certes la capitale de la guerre et donc de la douleur, mais grâce à la femme. Paris est aussi la capitale de l’espoir pour un monde meilleur.

Intérêts du texte :
• Intérêt stylistique : Richesse des procédés d’écriture (métaphores, Caractérisation, champs lexicaux, interjection, etc.).
Intérêt psychologique
• Le passage d’un moment assombri par la guerre à l’espoir d’un avenir meilleur.
Intérêt social ou humain
Évocation de la guerre, fléau social.

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